dimanche 6 décembre 2009
Une toute petite nouvelle, mais grande pour moi!
mercredi 4 novembre 2009
Mes ombres
Souvent, quand je marche, c'est en ville, sur les trottoirs sales de la ville, le soir. L'éclairage public m'encercle. D'enseignes en lampadaires, de toutes parts des ombres mouvantes naissent à mes pieds. Parfois trois, quatre, les unes plus denses, les autres à peine visibles. Au gré du chemin, se chevauchant, se superposant, se dégageant les unes des autres, plusieurs ombres.
Il y a là, peut-être, quelque chose à apprendre.
mardi 3 novembre 2009
De l'écriture et des pandas...
mardi 27 octobre 2009
[poésie] Violence vieilles
De la mémoire,
viennent griffer la douceur de cette ombre qu'on n'attend qu'à demi
toutes mes blessures d'enfance
Je prends recroquevillée une corde
pour pendre mes illusions à la poutre d'escampette
ou est-ce à la paille de ton oeil que je voudrais me pendre?
J'ai parfois la posture des vestales velues
et trop toujours
le même silence qui hésite au bord du cri.
.
lundi 26 octobre 2009
Rencontre avec un poète
mardi 13 octobre 2009
Une réponse un peu inattendue
Donc, poussée par le désir assez vague d'étudier la théologie, par une intuition, sans trop savoir pourquoi ni comment, et par conséquent pas encore tout à fait décidée, je me suis inscrite, "pour voir" et me remettre dans le bain universitaire tout en introduisant des choses plus sérieuses, à un programme intitulé "introduction critique aux religions contemporaines", dont les curieux trouveront une description là.
Et voici que patatra, dès le premier cours, c'était le coup de foudre, le "bon sang mais c'est bien sûr!", Archimède en sa baignoire n'aurait pu jubiler davantage. J'aime ça. J'aime ça, à un point que je ne saurais dire. Peut-être ai-je étouffé bien fort mon goût des études (on va à l'unif, on a son diplôme, et puis on trouve un métier sérieux pour gagner sa vie et ne plus dépendre de papa-maman, voilà ce qu'on fait quand on est jeune et qu'on a plein de raisons de ne pas oser vivre sa vie à soi...) Rester dans le domaine de la pensée, la recherche, ce n'était pas possible, pas pensable. Et puis, à 22 ans, j'étais heureuse de quitter les sphères académiques pour me frotter au vrai monde (de prof dans l'enseignement spécial, auprès de jeunes filles porteuses de handicaps et de difficultés, dans une région elle aussi en difficulté). Je n'aurais pas voulu m'enfermer dans une tour d'ivoire (même si les savants voyagent d'unif en unif, ils ne vont souvent que de tour d'ivoire en autre tour d'ivoire, non?)
N'empêche, j'ai des regrets, de je m'accommode de moins en moins. Alors, hier, j'ai fait un tour sur questiondieu.com, et trouvé ceci : un monsieur se demande si commencer des études de théologie pour devenir pasteur, alors qu'il a 53 ans, c'est bien raisonnable. Et on lui répond ("je ne vois pas pourquoi vous ne vous accorderiez pas ce plaisir") sur le terrain du désir qu'il a de faire ces études, sur le terrain du plaisir qu'il y prendra!
Moi qui ai souffert toute mon enfance d'être "traitée d'intello" (devais-je porter une différence difficile à porter?), puis qui ai développé dès l'adolescence des stratégies pour me camoufler dans la masse, et qui, poussant cela au paroxysme, me retrouve adulte à faire un travail qui ne demande aucun effort intellectuel et suis jalouse des autres qui ont des fonctions plus intellectuelles, de recherche, mais voilà essoufflée de découvrir que, non, vraiment je ne peux plus continuer comme ça à m'étouffer, à étouffer cette part vitale de moi qui aime tant penser.
Sur le terrain du désir.
Essoufflée, ou re-soufflée, ré insufflée de désir?
La question initiale (étudier la théologie, mais pourquoi et comment) qui me hantait tant jusqu'il y a peu est alors en voie de résolution. Sans doute que je vais faire le master, donc le comment, il faudra bien le trouver, voilà tout. Quant au pourquoi, la question ne se pose plus vraiment non plus. Je marche, je me glisse, à la rencontre d'une évidence, comme de moi-même.
lundi 5 octobre 2009
La bénédiction des ânes
dimanche 4 octobre 2009
[EP] J'ai dit oui
Aujourd'hui, ma joie!
Promesse étrange
On m'avait dit que je n'étais rien
Que la fille d'un père, la fiancée du fiancé
On m'avait dit que je n'étais rien sans homme
Que sans homme je ne pouvais rien créer
Que sans homme je ne marcherais pas sur les chemins de l'allégresse
On m'avait dit que je n'étais rien, moi femme de Galilée, sans homme
Sans le regard d'un homme
Sans la permission d'un homme.
On m'avait dit que ce que disent les femmes n'a pas d'importance.
Mais je ne désirais pas tant le regard des hommes
Que de porter en moi ma part d'allégresse
Et devant moi ma part de parole.
Aujourd'hui, ma joie!
Dieu m'a regardée
Dieu a déposé sa promesse à mes pieds
Dieu a murmuré mon nom
A mon oreille Il a déposé un prénom d'enfant
Promesse pour les nations
Promesse de Liberté
Souffle.
J'ai ramassé la promesse entre mes doigts de femme
J'ai dit "Oui, que Ta volonté soit faite"
On m'avait dit que je n'étais rien
Sans la permission d'un homme
Mais je n'ai demandé la permission ni à mon père ni à mon fiancé
J'ai dit oui librement, debout
Libre comme Dieu me voulait
J'ai décidé seule.
Aujourd'hui, ma joie!
J'ai dit oui sans demander la permission de personne.
lundi 21 septembre 2009
Des envies de retourner sur les bancs de l'école...
Bon, gardons la tête froide. Je vais étudier tout ce qu'ils ont mis en "démo", ça calmera peut-être mes ardeurs. Puis vérifier si je peux valider les cours que j'ai eu en philo et ceux que je vais prendre à Saint Louis cette année, et si je peux dans 4 ans valider les cours à distance dans n'importe quelle fac (Strasbourg, Paris, Montepellier, Bruxelles).
Puis me répéter tous les matins 100 fois "ma vocation, c'est d'être écrivain".
Et lire la Bible, en entier, enfin.
Bon, après mais seulement après tout ça, si j'ai encore plus envie de m'inscrire, il sera temps d'aviser.__________________Les cours que je vais vraiment prendre cette année, le temps de murir un peu :
jeudi 17 septembre 2009
lundi 24 août 2009
Vacances
Itinéraire Voyage USA / Canada de *Paule* et A.
Ma 25/08
Vol Delta Airlines (DL 141) BXL 11h30 à NY 13h55
Logement : un motel quelque part en route vers les chutes du Niagara
Me 26/08
Visite des chutes et route vers Toronto
Logement : www.indexgbb.com (le B&B est dans une galerie d’art !)
Je 27/08
Toronto
Ve 28/08
Route et mise au vert dans la région de 1000 islands
Logement : The Calico Cat B&B www.bbcanada.com/350.html
(on y déjeune les pieds dans l’eau !)
Sa 29, Di 30 & Lu 31/08
Montréal
Logement : www.ydesfemmesmtl.org
Ma 01 & Me 02/09
Québec
Je 03 & Ve 04/09
Mise au vert entre le rivage et un plat débordant de homards dans l’Acadia National Park
Logement : Bay Meadow Cottage www.baymeadowcottages.com
Sa 05/09
Freeport
Di 06/09
Boston
Lu 07 au Ve 11/09
New York
Logement : Eastgate Tower Suite Hotel 222 E 39th St New York 10016
Ve 11/09
jeudi 20 août 2009
A rebours
jeudi 13 août 2009
[Blogs] Blue game...
Bon, jouons toujours et puis on verra.
J'ai été taguée par Tanaquil
En voici les règles:
Insérer cette image dans l'article

et trouver sept objets bleus dans la maison
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Sept objets bleus, donc, comme...
un jouet



Et maintenant à mon tour de tagger 7 blogueuses, je crois que je n'ai même pas encore sept amies blogueuses, ou à peine. Je vais les ennuyer toutes avec ça, alors...
Quand même, ça me ferait plaisir de voir les photos bleues de:
Chrichrine,Delphine, Hopie, Charline, la dame aux petites pierres, et Malicieuse Kiki.
(et sur ce, petite pause de quelques jours dans le blog pour cause de week end à la campgne)
mercredi 12 août 2009
Photo de famille :un site extrêmement émouvant
mardi 11 août 2009
[EP] L'Evangile en poésie, Luc 7, 36-50
A tes pieds, Seigneur, dit la femme,
Répandant l'huile, les parfums, les larmes,
À tes pieds,
Pour oublier la honte qui me tient dans ses griffes
Moi, la trop gourmande,
Aux lèvres trop peintes,
Moi l'absente et la présente, l'indiscrète,
Moi dont la cuisse se courbe et se plie
à la volonté des hommes et des femmes,
à tes pieds, Seigneur.
Tu sais que je connais des péchés capiteux
Que j'ai baisé mille fois
Que j'ai donné aux reines et aux rois des orgies de feu fou
Des ivresses solitaires et des nuits sans issues.
Et tu sais combien quand je voudrais être autre
C'est l'amertume qui me consume,
Et l'envie, morsure sans cesse,
Devant la probité des femmes que tu aimes.
A tes pieds, Seigneur, pleure la femme,
Dans une suite étouffée de mots confus,
Murmurante, ses cheveux contre la cheville du Maître,
Buvant la honte entre ses sanglots.
Et Il dit : laisse l'envie se retirer de toi
Comme un manteau inutile,
Laisse le parfum chanter dans ton cœur,
Tes péchés sont pardonnés.
dimanche 9 août 2009
[O] Ne le contristez pas
Ephésiens 4,30-32.5,1-2.
Frères, en vue du jour de votre délivrance, vous avez reçu en vous la marque du Saint Esprit de Dieu : ne le contristez pas.
Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté.
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
Vivez dans l'amour, comme le Christ nous a aimés et s'est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire.
samedi 8 août 2009
Je n'y arrive pas...
vendredi 7 août 2009
Fragment pour une fatigue
jeudi 6 août 2009
Poésie
Mon amour,
Je suis triste ce soir
Et j'écris des mots d'amour aux chimères, pour oublier ma solitude,
Pour oublier les siècles des siècles et les yeux qui m'ont quittée,
Les ex
Les passantes
Et toi qu'entre toutes je n'ai pas méritée.
Mon amour,
Je suis triste ce soir de tous les courages que je n'ai pas eu,
Des livres que je n'ai pas écrit, de l'amour que j'ai fait si mal, si peu,
Et de tous les enfants que je n'ai pas fait rire,
Et des deuils, et des nuits, des rois trop tôt partis,
Des derniers accords de guitares,
Des écrans de fumée,
Des encens, des sacrilèges, des pertes de vue, des aveuglements,
Et des offrandes du jour que je n'ai su cueillir
Et je suis lourde de chacun des échecs dont je peux être lourde.
Mon amour,
Je suis triste de chaque minute de cauchemar,
De mes terreurs cachées sous le lit,
Et des prairies de mon enfance où tous les autres enfants ne me ressemblaient pas.
Mon amour,
Je dis mon amour et tu n'es pas mon amour,
Il ne me sera pas possible de partir
A l'heure où les corbeaux viendront me demander,
Car le jour de ma mort je me demanderai encore
Pourquoi il n'y a pas de féminin au mot "imposteur".
mercredi 5 août 2009
[Blogs] Gay Kosmopol
mardi 4 août 2009
God says yes to me
God Says Yes To Me
Auteur : Kaylin Haught
I asked God if it was okay to be melodramatic
and she said yes
I asked her if it was okay to be short
and she said it sure is
I asked her if I could wear nail polish
or not wear nail polish
and she said honey
she calls me that sometimes
she said you can do just exactly
what you want to
Thanks God I said
And is it even okay if I don't paragraph
my letters
Sweetcakes God said
who knows where she picked that up
what I'm telling you is
Yes Yes Yes
lundi 3 août 2009
In memoriam Liz Trobishi & Nir Katz


A la mémoire de Nir Katz, 26 ans, et de Liz Trobishi, 17 ans.
Un grand nombre de commentaires qu'on trouve de cette info sur les sites webs d'actu sont pénibles à lire. Certains y vont de leur petit couplet sur ce que les israéliens font aux palestiniens ou d'autres remarques qui relèvent d'un antisémitisme assez primaire. Beaucoup font tout pour minimiser, voire nier, le caractère intrinsèquement homophobe de l'attaque, qui est pourtant évident.
En attendant, deux jeunes gens sont morts, assassinés parce qu'ils étaient homosexuels. Puissent-ils reposer en paix.
dimanche 2 août 2009
La dentisterie est un acte politique
samedi 1 août 2009
Une agréable journée chez les ch'tis

Hier, bien belle journée à Lille avec A. Promenade, shopping, nez en l'air pour admirer cette bien belle ville. Nous avons passé aussi de bons moments avec J. et T.
Les invitéEs du mois d'août
En août, il y aura juste une pause pendant mes vacances (à partir du 24 août)
1. Ch., un amoureux des mots. Qui le lui rendent bien.
13. Malicieuse Kiki bloggue là : http://malicieusekiki.skynetblogs.be depuis longtemps, une vraie cathopionnière. Et si parfois je la taquine, en toute amitié, je pense que... hé hé, c'est pour son bien! ;-)
vendredi 31 juillet 2009
Haiku
jeudi 30 juillet 2009
[Histoire] Le pasteur Doucé



J'ai fait un peu de recherches. Wikipedia, et des sites d'actus et d'archives.

mercredi 29 juillet 2009
Un clin d'oeil aux copines

ça faisait vraiment du bien de voir ainsi l'espace public envahi par des slogans invitant les femmes à se libérer des tyranies patriarcales. Merci merci merci aux copines qui ont fait ça!
mardi 28 juillet 2009
Ce tremblement de taire... [2/3]
- Pendant l'enseignement de Jean-Michel, à travers Jean-Michel, c'est bien une grosse louche d'amour de Dieu qu'on se prend en pleine poire (et qu'on ne se prendrait pas, si on n'était pas là, et si Jean-Michel ne faisait pas l'intermédiaire).
- Le temps de méditation à la fin de cet enseignement. Couchée dans l'herbe, face contre ciel, recevant le soleil et le vent.
- Un Notre Père chanté, à quelques uns (nous étions sept ou huit, en cercle) suivant l'invitation de T., autour du feu de camp, au coeur de la nuit. Moment d'une rare et indicible grandeur.
lundi 27 juillet 2009
Un couple qui dansait...
Samedi un peu de rangement et d'écriture, un verre en terrasse au soleil dans le centre-ville avec mon amie D., quelques courses à l'épicerie bio et dans des librairies (on ne se refait pas), et pour terminer la journée en beauté, une part de Scrabble avec L. qui dormait chez moi (comme plusieurs autres week-end de l'été, parce qu'elle a besoin d'un pied-à-terre pour un boulot saisonnier).
Dimanche, je me suis longuement baladée en ville avec D., une jeune amie française. Un vrai plaisir de flâner sous le soleil, dans les rues pleine de monde joyeux, de manger en terrasse, et de filer l'après-midi voir la fausse plage qu'on a installée au bord du canal. Enfants qui jouent dans le sable, bars à cocktails, espaces pour le sport (beach volley), la musique et la danse. Un monde fou, de tous âges, toutes couleurs, tous calibres, très très diversifié, s'amusait là : en trois pas, on croise des mamies, des grands types, des moins grands, des musiciens, des grosses dames, des noirs, des jaunes, des roses, des blancs qui vont virer au rouge si le soleil persiste, des gamins sautant dans les jets d'eaux, des couples en maillot s'enduisant d'huile comme à la vraie plage, des jeunes filles portant un foulard, des quadras gays regroupés près du drapeau arc-en-ciel du thé dansant, des femmes enceintes (beaucoup), et de gens portant de très jeunes bébés...


La plage.

La bibliothèque de la plage!

Le show de salsa
Sur la scène principale de la "plage", un show salsa, un bal, devant la scène, un plancher, des danseurs, plus ou moins doués, plutôt plus que moins, manifestement très heureux d'avoir l'occasion de passer l'après-midi à danser, beaux à voir. Mais ceux qui crevaient vraiment la foule, ceux qui faisaient tourner toutes les têtes, et que nous avons été plusieurs à prendre en photo, sans pouvoir nous en empêcher, c'était un couple qui dansait un peu maladroitement. Ils avaient, à vue de nez, 85 ans chacun, un grand monsieur tout blanc, une petite dame qui tenait son sac à main (où je l'ai vue ranger un livre de poche, ce qui me l'a rendue très sympathique) et sa canne. Et ils dansaient. Oh, ça ne virevoltait pas, par moments c'était un peu hasardeux, mais leurs tentatives de faire encore des figures imaginatives malgré leur fragilité et leur équilibre affaibli, leurs regards, leurs sourires, leur aisance à évoluer sur cette piste, leur façon d'applaudir à la fin de chaque morceau, leur complicité, oh leur complicité!

Voilà l'image que j'ai tant aimé voir ce week-end, les mains de ces deux-là, image volée pendant la pause où le bal cédait cinq minutes la place au show, qu'ils regardaient trois couples d'impressionants jeunes danseurs, et que je ne voyais plus qu'eux, ces deux très vieux amoureux qui aiment danser, et qui dansent.