Réflexions, spiritualité, coups de coeur... Poète et prophète sévissant sur Internet, le Moineau se réclame du Christianisme social et du Carrefour de Chrétiens Inclusifs, et ne demande l'autorisation de personne pour proclamer la bonne nouvelle de l'amour de Dieu révélé en Jésus Christ pour tous et toutes sans exception.

mercredi 15 juillet 2009

Denrées périmées


Aujourd'hui après-midi, je suis allée aider C. et Y. à emballer les affaires pour le déménagement. Un moment heureux, puisque ces deux-là qui se sont rencontrés, sont tombés (follement et romantiquement) amoureux, sont heureux de s'installer ensemble...

Mais quelle affaire, de vider un appartement, de s'installer dans la maison de l'autre! Que de négociations (plus intérieures que de couple, peut-être) pour mon amie C. Comment choisir ce qu'on emporte, ce qu'on laisse, ce qu'on donne, ce qu'on jette?

Naturellement, ils sont tous les deux plutôt du genre à tout garder, et laisser un objet en arrière est un arrachement. En plus, C. a récolté à la maison pas mal de brols d'autres personnes (fauteuils de l'oncle Machin, bidules de la mère de son ex-mari, etc etc).

Je me suis attelée avec beaucoup d'entrain à vider les placards de la cuisine. Il est extrêmement jouissif de ranger par le vide, en jetant les vielles boites périmées. (oui, oui, je dénonce : elle avait encore de la levure de bière en paillettes, périmée depuis le 20 mars 1998). Chez les autres, c'est toujours plus drôle : on peut s'amuser tranquillement de l'absurdité d'avoir chez soi 3 boites de chapelure, un stock de maïzéna, des tas de sachets de thé que personne, manifestement, ne boira jamais, à moins d'organiser une tea party et d'inviter la moitié de la ville.

Bien sûr, j'ai le même genre de choses dans mes propres placards, mais chez moi, on ne sait jamais, ça pourrait vraiment servir.

Tout comme ce que C. m'a donné, selon la bonne vieille méthode qui veut que ce qu'on n'a pas le cœur de jeter, il faut le donner à autrui à qui cela fera plaisir. J'ai donc emporté, toute contente, en souvenir de cette belle après-midi : un vieux livre de cuisine Liebig des années 60, un vase tupperware (si, si, ça existe!), une bague canadienne en bois (fort jolie, même si objectivement un peu petite pour ma main) et un signet en raffia.

Rien que de l'utile dont je vais vraiment me servir! Un jour.

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